Une vie sportive n’est pas non plus un long fleuve tranquille

Imaginez que tout soit plus difficile, que le chemin entre vous et votre passion soit plus long, que chaque geste qui vous sépare de votre objectif devienne un obstacle à franchir.

C’est ce que raconte ce vieux film de Sean Mullens, dont ces quelques minutes demeurent empreintes d’une extraordinaire puissance évocatrice.

Les Jeux paralympiques se déroulent actuellement à Paris. Plus encore que les Jeux olympiques, ils nous permettent de découvrir, à travers le sport, des personnes et surtout leurs trajectoires. C’est sans doute la grande vertu de cet événement : inspirer, donner envie, montrer que c’est possible, et que cette perspective en inspire d’autres à se mettre en mouvement eux aussi.

Il n’y a ni lames de carbone, ni podium dans le film de Mullens, juste un moment filmé à hauteur d’homme, très crûment, à courte distance, mais avec un immense respect. Cette mise en scène sans artifices donne sa force au film, elle en fait sa dureté, mais aussi sa beauté.

Birthright est un film à l’autre bout du spectre du récit des Jeux Olympiques, mais il parle de la même chose : du courage, de la motivation, et de la place qu’occupe un sport, une discipline, une pratique, peu importe le terme, dans une vie.

Avec ce film sur l’envie et la motivation qui guident les sportifs quels qu’ils soient, et tout comme les documentaires comme Strong sur la santé mentale, Sean Mullens montre qu’une vie sportive n’est pas non plus un long fleuve tranquille.

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